Le Festival Écoute(s) revient pour une quatrième édition du 8 au 10 novembre 2024 à Grenoble!

Des séances dédiées pour prendre le temps d’écouter toutes formes de création soigneusement sélectionnées.

Des spectacles ou le sonore est bien plus qu’une illustration.

Des ateliers pour partager et apprendre des pratiques radiophoniques et sonores.

Des moments pour rencontrer des artistes, réalisatrices (…) et échanger avec elles. Des temps pour apprendre et découvrir du savoir autour du son. Des émissions radio en direct et en public parce que la radio, c’est vivant.

Un appel à sons pour faire émerger de nouvelles plumes sonores. Un comité d’écoute et de sélection porté par des bénévoles de tout horizon.

le Rhume Du Son, l’association organisatrice du festival, est un espace de partage d’expériences entre amateurs et professionnels. La programmation du festival est un travail collectif et bénévole; portée par une équipe ouverte à tous.tes nouvelles personnes qui souhaitent s’investir.

L’éruption est ce moment à la fois rare et puissant, où la masse indéfinie et incandescente du magma fait surface. Apparition brutale, ses longues coulées de cendre et de lave lui donnent corps aux yeux du monde. Cette année, le festival Écoute(s) veut prêter l’oreille à ce qui est là en creux du bruit et du si-lence, aux paroles et aux sons prêts à jaillir et à exposer leurs existences. Pour sa quatrième édition, le festival Écoute(s) vous fait explorer à nouveau le quartier Mistral : du Prunier Sauvage à la Maison des Habitants Anatole France, mais aussi pour cette fois (et seulement le dimanche) au Ciel, dans le centre-ville de Grenoble.

Un festival pour petit.es et grand.es, novices ou afi-cionado.as de la radio pour ravir vos oreilles, jouer avec le son, manipuler des micros, donner à entendre documentaires, pièces électro-acoustiques, ou encore performances live et plateaux radio.

Une édition sous le signe de l’Éruption(s) mais pas seulement : le plaisir d’accueillir Kaye Mortley, figure légendaire du paysage radiophonique ; la nuit de la radio comme un voyage feutré au rythme des bandes magnétiques, lives musicaux et écoutes (très ou peu) relaxantes ; une après-midi ludique où le son devient notre terrain de jeu; des cycles d’écoutes « Bruit de Papier », « Travail », « Jeux » mais aussi «Éruption(s)» composé par le célèbre et incontournable comité d’écoute ; une balade sonore qui, pas à pas, dessine une autre ville ; sans oublier la 4L radiophonique des Banquette Winslet’ et la caravane de Ouiz!

La web radio du Vercors t’attend dans son studio caravane mobile pour des séances d’écoutes en mode juke box ou en mode radio

installez-vous sur la banquette et en route pour des séances d’écoute. 4 personnes par voyage!

Écouter l’ombre -Les harmoniques du Néon

Concert pour orchestre de radios, voix, magnétophone et objets lumineux. A partir de 12 ans. (1ère représentation)

La place de celui ou celle qui écoute est essentielle dans tout moment sonore. Mais comment s’implique-t-on subjectivement et sensiblement dans l’écoute ? 

ÉCOUTER L’OMBRE s’intéresse à des sons qu’on ne range pas, à priori, du côté de la musique : les voix, leurs failles, leurs spécificités et les émotions sonores qu’elles transmettent. Un orchestre de 40 postes radios invite les spectateur·rices à une plongée immersive dans les sonorités et à un cheminement dans leur propre parcours d’écoute.

ÉCOUTER L’OMBRE est une performance qui fait suite à l’installation LE BORD DE LA BANDE réalisée en 2018. Des « entendeur·ses de voix », diagnostiqué·es le plus souvent comme schizophrènes par la psychiatrie, y parlent de cet audible intangible qu’ils·elles sont seul·es à percevoir et à pouvoir décrire. Ils·elles parlent de l’écoute, dans tous les sens du terme. 

ÉCOUTER L’OMBRE se fabrique dans la rencontre plus profonde avec trois entendeur·ses de voix et dans le frottement de ces voix avec les paroles de musicien·nes qui jouent avec des magnétophones, captent le réel, le transforment, le composent et parlent de leur attachement au sonore.

Places limitées. Billetterie

Programme d’oeuvres sonores et radiophoniques

(livret avec détails du programme distribué sur place)

Transmission est une association qui cherche à développer la culture et le savoir-faire radiophonique. C’est une école de radio, La Cassette, dans le but de transmettre les bases de la création sonore à un large public : enfants, adultes, amateur·ices, professionnel·les, qui ont en commun le goût des histoires et du son.

Transmission est aussi un collectif de créateur·ices sonores dont l’ambition est de faire entendre des histoires singulières, tant sur la forme que sur les thèmes abordés.

Phaune Radio vous invite à une exploration de l’animalité et de ses univers sonores, un voyage au plus près des biotopes sauvages et imaginaires : musiques obliques, sons horizontaux, archives rescapées, mixs à plumes et à paillettes, sciences & détournements, radio augmentée, espèces et voix d’apparition, eartoys, stretching temporel…

Un cabinet de curiosités sonores, en mouvement perpétuel, pour découvrir la vitalité de la création radiophonique internationale, s’immerger dans un bain de sons naturels et surnaturels, et remettre les ondes à l’envers. Place à la créativité effrontée de la nature, intensifiée par la griffe phaunesque qui transforme chaque heure, chaque minute, chaque seconde en instinct donné, reçu, partagé – dans un éclat de rire et à la force des tripes. Parce que le son nous est chair.

Billetterie

Écouter l’ombre – Les harmoniques du Néon

Concert pour orchestre de radios, voix, magnétophone et objets lumineux. A partir de 12 ans. (2ème représentation)

Voir séance de 18h30

Places limitées. Billetterie

Programme d’oeuvres sonores et radiophoniques

(livret avec détails du programme distribué sur place)

Radiola est une plateforme audio destinée à toutes et tous, qui désirent dériver, rêver, consommer une pause, ouvrir les oreilles sur des récits, des histoires, des moments en transition, en suspension.

Des instantanés sonores, à partager chacun·e à sa manière. Des longs formats ou des séries fictionnelles qui nourrissent notre ‘monde des histoires’, notre réservoir de mythes et légendes, qui requestionnent un passé collectif ou anticipent un monde futur. Radiola a le désir de mettre en lumière un m/patrimoine vivant et pérenne, sans rupture entre passé et présent, en vous proposant de nouvelles œuvres inédites et une sélection d’œuvres du passé.

Radiola est porté par l’ACSR, un atelier d’accompagnement pour les auteur·rices de créations sonores radiophoniques dédiées au broadcast et podcast. Depuis 1996, il est est basé à Bruxelles.  Il accompagne la réalisation de documentaires, de fictions et de créations aux formes plus hybrides, laissant toujours une place importante à l’expression sonore et sa poétique.   

Radio Canut est née des luttes pour la libération des ondes FM à travers plusieurs radios pirates : d’abord Radio Canut-Guignol puis Radio Lézard et Radio Pipelette, qui laisseront la place à radio Léon, qui, elle, verra l’ouverture de la bande FM. Tout ça à grand coup de résistance à la répression et de lutte contre le monopole

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Cie Banquette Winslet’- Les Folles Vacances de Martine et Jean-Mi

Spectacle théâtral et sonore en 4L

Martine et Jean-Mi , deux trentenaires tout droit sortis des années 70, vous proposent un voyage autour de leur 4L…

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Coup de coeur du comité d’écoute(s) sur la thématique 2024 Éruption(s)

En présence de la réalisatrice

La fugue et le canon est un documentaire choral en trois mouvements, sur l’expérience de l’enfermement par plusieurs mineures jugées comme délinquantes. Elles racontent in situ leur passage en IPPJ (Institut Publique de Protection de la Jeunesse). La parole est à nu, les pen-sées se déploient, le temps s’épaissit. Au fur et à mesure de la pièce se tisse une réflexion profonde et complexe sur les dispositifs de protection et de répression des jeunes.

Cabiria Chomel est réalisatrice et monteuse radiophonique, basée à Bruxelles. Elle s’intéresse aux récits de groupes. A la faculté du son à faire exister des réalités peu perceptibles. A ce qui, par des chemins de traverse, rend compte de la multiplicité des mondes.

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Luttes politiques et mensonges d’état

Discussion autour des productions radiophoniques « Comment finir une guerre », une histoire de la fin du conflit armé au Pays basque, de Myriam Prévost, et « Georges Ibrahim Abdallah, une perpétuité politique » de Clémentine Méténier.

Quel est le point commun entre un·e indépendantiste basque et le militant libanais et propalestinien Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis 40 ans dans une prison française ? 

Eh bien tous ces obscurs militants, plus communément appelés « terroristes » connaissent ou ont connu une répression policière et judiciaire exceptionnelle. Une répression d’un État qui trouve le moyen d’outrepasser ses propres lois pour maintenir ses militant·e·s à l’écart de la société, de la démocratie. C’est simple : on n’entend pas les prisonnier·e·s politiques, ou très peu. Ce n’est pas qu’ils et elles n’ont pas envie de parler, c’est plutôt qu’il n’y a pas beaucoup de monde prêt à les écouter. Pourtant ils et elles ont quelques trucs à dire sur la façon dont ils voient l’État français fonctionner vis-à-vis de ses minorités politiques. Et si on les écoutait ?

Chloé Despax et Emmanuel Vigier

à partir de 15 ans

Comment raconter en sons un surgissement?
Comment passer du dedans au dehors, du bouillonnement au jaillissement?

Nous prendrons pour point de départ le texte de Cécile Coulon, Je gronde issu de l’ouvrage Noir Volcan.

Une proposition faite d’écoutes et de fabrications sonores avec enregistreurs et quelques micros…

L’atelier est guidé par Chloé Despax, autrice-réalisatrice sonore et Emmanuel Vigier, auteur-réalisateur, tous les deux marseiilais.e.s et proches de Radio Grenouille.

Restitution à 20h, samedi, Prunier Sauvage. 

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Sloop: le Potager sonore

création de musique participative, évolutive et rigolote.

La Sloop c’est de la musique!

On tape sur des légumes et des sons sortent des enceintes !

On compose en live des pistes musicales et rythmiques qu’on passe en boucle et qu’on arrange pour créer des sonorités toujours renouvelées par la participation des spectateurices.

La Sloop s’adresse et s’adapte à tous les publics. Venez vite écouter le potager sonore !

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Sélection issue de l’appel à création 2024

(livret avec détails du programme distribué sur place. Séance animée par les programmat.rices.eurs du comité d’écoute)

Cette année le thème de l’appel à création du festival est « l’éruption » : C’est ce moment à la fois rare et puissant, où la masse indéfinie et incandescente du magma fait surface. Apparition brutale, ses longues coulées de cendre et de lave lui donnent corps aux yeux du monde. Cette année, le Festival Ecoute(s) veut donc prêter l’oreille à ce qui est là en creux du bruit et du silence, aux paroles et aux sons prêts à jaillir et à exposer leur existence.

A chaque festival, nous montons un comité d’écoute pour sélectionner toutes les oeuvres reçues. Ouvert à tous.tes, à géométrie variable et qui s’enrichît à chaque nouvelle édition de nouvelles oreilles prêtes à jouer le jeu de la sélection. Une dizaine de rencontres et d’heures d’écoute pour échanger sur nos expériences sonores, confronter nos ressentis, s’émouvoir ou s’assoupir, mais au final composer ensemble une programmation cohérente, et partager avec vous nos trouvailles sonores….

14h00 – 17h00 WIZZ TCHA BOUM TIK

Jeux sonores / A partir de 5 ans

Du Memory Sonore au Sound Box en passant par un Devine-Tête sonore ; une sélection large pour jouer avec les sons, les bruits. Une proposition de jeux variés de courtes durées adaptée dès 5 ans et sans limite d’âge. A partager sans modération.

14h00 – 17h00 LE FLOU SUR LA LANGUE

Jeux de langue / A partir de 8 ans

LE FLOU SUR LA LANGUE est un jeu de conversation où la pensée agit comme une ligne de sureté alors que les mots se tordent par toute une série de contraintes. « Remplacer toutes les voyelles par i », « Parlez en chantant », « Parlez en claquant la langue régulièrement »… Nous vous invitons à joyeusement converser entre sincérité et poésie bruitiste.

16h00 – 17h30 LA CREATION SONORE DANS LE JEUX VIDÉO

Rencontre avec une sound designeuse/Étude de cas

Dans cette conférence, Clothilde Schulz, sound designeuse indépendante, nous plongera dans le processus de création sonore à travers un jeu sur lequel elle a travaillé récemment. Nous explorerons les différents piliers sonores du jeu, tout en abordant les questionnements artistiques et les défis rencontrés. Au travers sa présentation, c’est un métier de l’ombre que l’on découvrira et qui a pourtant une grande importance dans les expériences vidéoludique.


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La web radio du Vercors t’attend dans son studio caravane mobile pour des séances d’écoutes en mode juke box ou en mode radio

installez-vous sur la banquette et en route pour des séances d’écoute. 4 personnes par voyage!

Cycle bruit de papier #1

Présentation et écoute de « Lait de Vache », le dernier numéro de la revue JEFF KLAK

Lait de vache » s’intéresse aux manières de se nourrir et de s’observer, de prendre des libertés avec son corps, d’incorporer des savoirs scientifiques ou empiriques sur la santé, de s’organiser collectivement pour ne pas faire face seul·es aux pandémies ou à l’inflation. Un repas complet à mastiquer lentement.

Jef Klak est un collectif formé de personnes venues d’horizons divers qui fabrique une revue, un cd de création sonore et un site internet. La thématique de chaque numéro est guidée par la comptine des « Trois p’tits chats ». Ce jeu est le point de départ d’une conversation où dialoguent images, récits, entretiens, fictions, poésies et bande-dessinées. Pour le neuvième numéro, la comptine nous a mené à « Lait de vache », nous avons mis le nez dans cette substance banale, pure, savoureuse et indigeste. Mettant en route son ventre collectif machino-organique, Jef Klak a ruminé les rapports aux nourritures et de façon plus large, à ce que l’on ingère et digère.

Programme d’oeuvres sonores et radiophoniques

(livret avec détails du programme distribué sur place)

Voir séance du vendredi soir

Pause repas miam miam!

Harira cuisinée par les Gazelles, collectif de femmes du quartier Mistral. Menu 10€

Programme d’oeuvres sonores et radiophoniques

(livret avec détails du programme distribué sur place)

Voir séance de vendredi soir

Restitution de l’atelier Faire Éruption(s) du matin

Voir Atelier Éruption du samedi matin

A.Brouard et O.Minot

Parfois, il suffit juste d’allumer le poste et on se fait des films. Parfois, il suffit juste de fabriquer des sons ensemble et on chavire. Parfois, la fin d’une émission sonne comme une rupture.
Comment se tisse ce fil invisible ? Qu’est-ce qui se noue entre les oreilles de l’auditeurice et les voix derrière le micro ? Entre histoires d’amour naissantes, passées ou imaginaires, on se laisse touché·es par les ondes. Mais la radio a-t-elle encore le mojo ?
À l’heure où l’audience globale baisse, où le service public la désinvestit, où les antennes privées deviennent des joujoux pour milliardaires, et où il est de bon ton de programmer la mise à la retraite de la FM, quel amour nous lie encore au transistor ? Peut-on plaquer la radio pour le podcast ?
Trouve-t-on réellement des partenaires durables sur AdopteUnMike.com ?
Et sinon, vous êtes plutôt Guillaume Erner ou Nicolas Demorand ? Bruno Guillon sur Fun ou Difool sur Skyrock ? Radio Canut ou Sol FM ? Et mon montage ? Tu l’aimes mon montage ?
Autant de questions sensibles et existentielles auxquelles vous trouverez peut-être des réponses, grâce à ce radio live & love.

Annabelle et Olivier se sont rencontré·e·s en travaillant aux Pieds sur Terre de France Culture, iels ont notamment produit ensemble quelques créations sonores pour la Mégacombi de Radio Canut et ont réalisé « Mano Solo, poète punk » pour l’émission Toute une vie de France Culture.

La fiancée animale

Chansons électros-artisanales

La Fiancée Animale ne mâche pas ses mots. Elle malaxe leurs rythmes et se joue de leur sens.A double voix, elle en fait des résonances qu’elle incorpore dans son paysage sonore. Elle explore une électro-artisanale qui l’entraîne aux abords de la transe.Sa musique palpite aux sons des machines et entremêle les sons de ces trois là


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Une nuit peuplée de radio expérimentale, de lives musicaux, de bandes magnétiques, de voix feutrées et même de fantômes. Amenez vos duvets, vos pyjamas, vos matelas, on vous offre la tisane et le petit déj.

Diffusion en direct et en partenariat avec Radio Campus Grenoble 90.8

Avec (entre autres) Lynhood, Minuit décousu (Radio Canut), Propos de Botte, Simon Pochet, Lolita Voisin, Dauphinoise Discothèque (Radio Campus Grenoble) et plein d’autres gens & trucs cool…

[Fiction sonore]

Et si Balavoine n’était jamais mort ? Une question au centre d’un débat 
de pseudo-expert·es en balavoineries sur un plateau radiophonique.
Un docu-fiction qui décortique les chansons du chanteur pour savoir s’il 
aurait été un vieux con réactionnaire, un leader situationniste ou bien 
d’autres choses encore… 

[Performance et lecture musicale]

Isolé du monde dans un hameau abandonné dans la montagne, un narrateur
perçoit tous les soirs à la même heure une petite lumière qui s’allume
sur la crête d’en face. Librement inspiré du roman d’Antonio moresco,
la petite lumière propose un récit onirique.

[l’Aube en direct]

Description Au sortir d’une blanche nuit, vient le jour.

Et comme au premier jour, parlons de choses futiles et nécessaires.

Imaginez la scène, l’odeur du café brûlant, le bruit du quotidien dans le bruit

des rêves. Le voilà, à l’aube, en direct, c’est l’ordre du jour qui commence.

[Concert]

Au dessus des climats ronflants, apparaissent et disparaissent

des évènements tels que des mélodies, des motifs, des scènes.

Attrapés, répétés et augmentés par des gestes réguliers. 

Une bande son propice à une écoute ensommeillée.

[Concert]

Un Duo où des choses sonores et musicales arrivent sans sens ni raison,

hors de propos ou à propos de tout et de rien, en tout les cas sans motif sérieux.

Du bâton à la viole de gambe. Du bâton sur la viole de gambe.

Des boucles et des feuilles. La bande qui boucle. Le vinyle qui tourne.

La trompette marine qui vrombi sous l’archet. Parfois il chante. Parfois elle chante.

Tout ça sans bottes. Ou avec.


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Unnamed Walk

Collectif Écoute(s)

Écoute(s) vous emmène en balade. Pas à pas, le son distord la réalité et bâtit un Nouveau centre ville.

Deux oeuvres où la parole désarticule les violences sexistes et sexuelles

Pour ne plus taire les jours où – Aude Rabillon

Le mouvement #Metoo, et de façon saillante certaines prises de parole, celles d’Adèle Haenel et, plus récemment de Camille Kouchner, comme mille autres récits d’abus, de viols, ont modifié l’écoute sociale envers les oppressions sexuelles. En s’intéressant aux feux qui couvent, le disque Terre de feu, qui accompagne le septième numéro de la revue papier Jef Klak, s’en fait chambre d’écho. L. s’est emparée du dispositif d’écoute et d’enregistrement que lui a tendu Aude Rabillon pour penser, énoncer, l’inceste qu’elle a subi. Elle perce les couches de silence et fait entendre la violence qui se propage en elle, et qui nous est impartie.

Misandrie – J.Garbasi Kranich

Jeanne, 23 ans, repense au poème de sa mère dans un moment de grande colère. Ce poème que, jamais encore, elle n’a entendu en entier, sans interruption. Il y a toujours un mec qui l’empêche, qui la moque ou qui casse tout… ce poème rend fou. Jeanne, 26 ans, revient sur cette création sonore faite comme un éclat et demande à sa mère de le lire, juste pour soi. Pièce réalisée à l’origine pour l’émission 13/12 sur Radio Lalinière, 10h d’antenne sur le thème du Feu le soir de la Sainte Lucie.

Et si Ganda s’était sauvé?

Chloé Despax

Cette histoire, presque vraie, est celle de Ganda, un rhinocéros indien qui a bel et bien existé. 
En 1515, un sultan indien nommé Muzaffar offre au gouverneur des Indes portugaises un rhinocéros. L’animal est expédié au roi Manuel Ier qui l’offre à son tour au pape. En route vers· l’Italie, Ganda fait halte sur l’île d’If, à Marseille. 
Prisonnier et harnaché depuis des mois, Ganda n’a qu’une seule idée en tête : s’évader.

Delphine Prat

Lors de cet atelier il s’agira de découvrir l’art ludique et réjouissant du bruitage. Après un temps d’écoute de quelques créations, je vous propose un laboratoire de recherche d’ambiances / paysages sonores et bruitages. Nous utiliserons divers supports, textes de fiction, extraits de BDs, poèmes, ainsi que ceux que vous avez envie d’explorer sous cet angle-là (n’hésitez pas à en amener). L’idée est d’aboutir à une courte création crée en direct ou enregistrée, à écouter ensemble. 

Tout objet produisant un bruit singulier est le bienvenu. 

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Les cours en Visio me donnent envie de mourir- Marion Honoré et le collectif Écoute(s)

Cycle travail #1

En présence de Marion Honoré

« Les cours en visio me donnent envie de mourir, seulement personne ne veut me croire. Mon exagération supposée est perçue comme le signe de ma bonne santé mentale. On te connaît, Marion. C’est bien toi. Tu en fais toujours des caisses. Tu en rajoutes. […] Allez, ça va passer, arrête un peu ton char, c’est bon, c’est pas la mer à boire de faire des cours en visio, y a des pays qui sont en guerre. »

S’adapter, innover, télé-enseigner : Marion Honnoré raconte la « continuité pédagogique » en temps de Covid, quand la pandémie accélère la volonté de l’Éducation nationale de dématérialiser l’école.

Alors qu’on imprimait en sérigraphie des affiches du festival à l’Atelier Fluo à Grenoble, la maison d’édition du Monde à l’Envers, très liée à ce lieu, nous proposait d’adapter cet essai retraçant cette expérience traumatique de l’enseignement à distance.

L’ensemble de cette création s’est faite dans une volonté de transmission entre les membres du collectif Écoute(s) travaillant professionnellement dans le domaine du son, et celles et ceux découvrant la pratique.


Suite à un premier week-end de travail en décembre 2022, trois autres sessions de création collective ont été organisées au cours de l’année 2023. A l’issue de ces journées d’enregistrement, plusieurs sessions de
montage et mixage ont été organisées en binôme pour finir de produite la création sonore que nous écouterons


La mécanique des lettres – Cie point d’écoute

Cycle travail #2

Mako Conin, Marie Neichel, Alexis Berar

Quand j’ai commencé « l’enquête » pour faire ce spectacle, un ami à qui je le racontais me répliqua : « aaah tu travailles sur la poste, les facteurs, le dernier bastion….le jour où ils touchent à ça… !!! »….Alors, touché ?… Coulé ?  En faisant entendre l’environnement de travail à La poste, la parole de facteur-rices, réactivée par la lecture du livre, 

En donnant à voir leur univers, leurs gestes, accompagné en musique au violoncelle, ce spectacle nous décrit avec humour et poésie l’institution postale.

Entre podcast et théâtre, il nous raconte aussi de manière plus large, la mécanisation des tâches, la notion de service public, notre rapport au travail…

L’Alyte- collectif les sonorités

Cycle bruit de papier #2

Les sonorités, c’et un collectif passionné de radio, qui a décidé un beau matin (ou c’était peut être un soir?) de fabriquer un fanzine autour de créations sonores, de radios libres, de comment les sons nous racontent les lieux qu’on traverse, qu’on habite. Ce fanzine s’appelle « L’Alyte », il est très beau, écrit avec passion et curiosité et on l’aime beaucoup ici chez Écoute(s)! Chaque numéro se développe autour d’un territoire (Bretagne, Hautes Alpes….).

Le collectif nous présentera ce soir son nouveau numéro qui a trainé ses oreilles à Bruxelles, haut lieu de création sonore en Europe! Pour vous ravir les oreilles, une écoute collective d’extraits récoltés dans ce cadre viendra pimenter cette rencontre.

Unnamed Walk

Collectif Écoute(s)

Seconde balade sonore de la journée avec le collectif Écoute(s).

Modéré et chantant

Création sonore, lecture et chant

Diffusion d’une pièce sonore de 11 minutes « Qu’est ce ça veut dire ‘Moderato Cantabile’ ? »

Cette pièce est construite en écho au roman de Marguerite Duras, Moderato Cantabile et au film du même nom. Elle donne parfois à entendre ce qui reste de l’oeuvre dans les archives et les mémoires. Cette pièce diffusée sur des hauts parleurs prépare à l’écoute, ouvre l’espace de la lecture qui suit.

Lecture performée, 40 minutes environ, avec trois voix sonorisées, une radio ondes courtes

Fanny Touron et Emmanuel Vigier partagent la lecture de deux chapitres du roman de Marguerite Duras, Moderato Cantabile. En contre champ, Natacha Muslera, tire des fils sonores depuis le noir avec sa voix, ses microphones et sa radio ondes courtes.

Pièce sonore réalisée par Emmanuel Vigier et Géry Petit

Lecture : Fanny Touron et Emmanuel Vigier

Voix, microphones, radio ondes courtes : Natacha Muslera

« Tout part d’un roman, qui nous a marqué.e.s, qui est là toujours en nous. Et le désir de « jouer » le livre comme une partition, qui ne serait jamais fixe. Seule la pièce sonore en introduction serait le point commun à chaque représentation. »

Emmanuel Vigier

« Moderato Cantabile, c’est un texte de Marguerite Duras que j’ai lu jeune, je devais avoir 14 ans. Il y a quelques mois, pour un travail de livre audio, on m’a demandé de choisir un texte, je suis allée flâner devant ma bibliothèque et je suis retombée dessus. Et je ne sais pas pourquoi, il m’a sauté aux yeux, je devais le choisir lui, ce livre. J’avais 38 ans. 24 années c’étaient donc écoulées depuis ma première lecture. C’est à partir de ce moment là qu’il a commencé à me hanter. À résonner de mille manières différentes. La musique de l’écriture, l’histoire, cette femme … Anne Desbaresdes. J’ai l’impression maintenant, qu’à chaque lecture, une nouvelle matière se laisse découvrir, apprivoiser. Ce livre me semble infini. »

Fanny Touron

« La partition est silencieuse, les rumeurs du dehors humectent l’espace intérieur « 

Les sons infimes du dedans, des voix et des chants résonnent au loin, des typhons recouvrent les mots »

Natacha Muslera

Kaye Mortley

Écrire avec le son ou l’art radiophonique

Auteure et artiste sonore, réalisatrice radio et productrice indépendante, Kaye Mortley interroge et explore les frontières du réel et de la fiction en construisant un récit qui ne peut exister que dans cet espace dématérialisé qu’est la radio.

Ce soir, en écoutant des extraits de ses créations, en échangeant avec elle sur son parcours et son travail singulier, nous tenterons ensemble d’en suivre le mouvement constant…

«  « L’expression radio est comparable à la peinture, je manipule les sons comme autant de couleurs »» Yann Paranthoën, réalisateur sonore.

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